sub (au-dessous) reste invariable devant les voyelles. Devant les consonnes il perd quelquefois son b, et le change dans la consonne qu'il rencontre ; par exemple subire, subir ; supponere, supposer. Dans les verbes suscipio, suscito, suspendo, sustineo, suspicio on ne trouve pas la préposition sub, mais la particule sus qui est usitée dans la formule susque deque et qui équivaut à sursum. super (dessus) reste invariable ; par exemple supersedere, être assis sur quelque chose, s'abstenir de. subter (au-dessous) reste invariable ; par exemple subterfugĕre, se sauver par la fuite, s'échapper. com (avec) qui se met pour cum, reste invariable devant b, p, m ; mais il change son m en l, n, r devant ces mêmes lettres et en n devant toutes les autres consonnes, et il perd entièrement cette lettre devant les voyelles ; par exemple componere, composer ; corrumpere, corrompre ; conferre, comparer ; coire, s'assembler. 248. 2. Outre les prépositions certaines syllabes servent à composer des verbes on d'autres mots, dont elles modifient la signification. Comme elles ne se trouvent jamais isolées et détachées de ces mots, on les nomme particules ou prépositions inséparables (præpositiones inseparabiles). Tels sont : amb (du grec ἀμφί) autour ; b disparait devant -p, et devant les lettres palatales amb se change en an ; par exemple ambire, aller autour ; amplecti, embrasser ; anquïrere, rechercher. dis ou di (comme en français dis ou di) marque la dispersion ou la division ; par exemple disjungere, disjoindre. re ou red (comme en français) exprime le retour, la répétition et quelquefois la séparation ; par exemple reverti, retourner ; redimere, racheter ; resolvere, résoudre. se signifie dans les verbes à l'écart ; par exemple seducere, tirer à l'écart. Mais dans les adjectifs « sans » : securus, sans souci. Les particules ve et ne mises au commencement d'un mot ont une signification négative ; par exemple nefas, l'injustice ; nescĭo, je ne sais pas ; vesanus, insensé.
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Ën piemontèis |