Il faut encore remarquer, que quoique la préposition in avec l'ablatif marque ordinairement la situation d'un objet dans un lieu, tandis qu'avec l'accusatif elle désigne la direction ou le mouvement vers un lieu, les Romains ajoutent pourtant l'ablatif à cette particule, lorsqu'elle accompagne les verbes qui signifient mettre, placer, se placer, s'établir. Tels sont : pono, loco, colloco, statuo, constituo, consido. Aegyptii ac Babylonii omnem curant in siderum cognitione posuerunt Herculem hominum fama, beneficiorum memor, in concilio cœlestium collocavit. Chapitre VII Le vocatif 330. Le vocatif ne se construit ni avec les noms ni avec les verbes ; on n'en fait usage que quand on énonce spécialement l'objet auquel on s'adresse ; par exemple Stulte, quid est somnus, gelidæ nisi mortier imago ? Chapitre VIII L'emploi des temps du verbe 331. Les temps du verbe latin s'emploient, en général, comme les temps correspondants du verbe français. On ne peut donner à cet égard d'autre règle que celle de se demander dans quel temps présent, passé ou futur, a lieu l'action ou l'état que l'on veut examiner, et dans quel rapport se. trouve le temps de cette action avec le temps d'une autre action qu'on lui compare. Ainsi j'écrivais et j'ai écrit, marquent également des actions passées, mais le rapport de ces actions est différent ; car, dans la proposition j'écrivais lorsque le coup partit, l'action d'écrire est représentée comme non-accomplie, et dans la proposition j'avais écrit lorsque mon ami vint vers moi , l'action d'écrire était accomplie et terminée lorsque l'arrivée de l'ami a eu lieu. La même différence, se trouve dans les propositions demain j'écrirai, et demain j'aurai écrit. De même encore, j'écris, indique que l'action continue, et j'ai écrit, représente l'action comme accomplie.
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Ën piemontèis |