Quum valetudini tuæ consulueris, tum consulito navigationi Prius audite paucis : quod quum dixero, si placuerit, facitote Cras petito : dabitur ; nunc abi 374. C'est pourquoi on met l'impératif du futur dans la rédaction des lois, des traités et de tous les autres documents dans lesquels on arrête quelque chose dès un temps fixé pour tout à l'avenir. Aussi fait on usage du même impératif, quand on donne des préceptes ou des règles de conduite, c'est-à-dire, quand on prescrit ce qu'il faut faire à diverses reprises ou toutes les fois que l'occasion s'en présente. Regio imperio duo sunto, iique Consules appellantor, militiæ summum jus habento, nemini parento, illis salus populi suprema lex esto Ignoscito sæpe alteri, nunquam tibi. 375. Le ne de défense se traduit par ne avec l'impératif, et non par non. Au lieu d'un deuxième ne on n'emploie pas neque, mais neve. Hominem mortuum (inquit lex in duodecim tabulis) in urbe ne sepelito, neve urito. 376. L'impératif des deux temps peut être remplacé : 1) par le futur qui est accompagné de non quand il faut une négation ; par exemple facies ou non facies hoc dans la signification de fais cela ou ne fais pas cela ; 2) par le présent du subjonctif à la 2ème et à la 3ème personne ; 3) par le parfait du subjonctif à la 2ème personne ordinairement avec une négation ; par exemple ne dixeris, nemini dixeris. 377. On peut renforcer l'impératif, lorsqu'il marque un ordre, en se servant des périphrases suivantes : cura ut, fac ut, ou fac avec le simple subjonctif ; par exemple Cura, ut mature venias ; Fac magno animo sis. Outre cela au, lieu du ne de défense devant l'impératif on peut employer fac ne, cave ne ou avec le simple subjonctif ; par exemple cave putes, cave dixeris. Enfin on peut faire usage de noli avec l'infinitif : Noli putare, nolite existimare Quod dubitas ne feceris, ne fais pas ce dont tu doutes Magnum fac animum habeas et spem.
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Ën piemontèis |