395. Une proposition que l'on peut regarder comme objet d'un verbe transitif ne peut s'exprimer par quod avec le verbe fini que lorsqu'elle dépend du verbe addere (surtout de l'impératif adde huc ajoutez-y) ou de facere avec un adverbe : bene, male fecisti, quod. Dans ce dernier cas il est aussi permis d'employer ut, comme nous avons vu plus haut, mais la signification n'en est pas la même. Hippocrates videtur honestissime fecisse quod quosdam errores suas, ne posteri errasrent, confessus est. Mais après les verbes qui marquent une passion (verba affectuum) se réjouir, s'affliger, s'étonner, se vanter, še plaindre (gaudeo, delector, doleo, succenseo, angor, pœnitet, miror, admiror, glorior, gratulor, gratias ago, queror, indignor) on peut mettre également l'accusatif avec l'infinitif et quod accompagné de l'indicatif ou du subjonctif, suivant que le motif de l'étonnement, de la joie ou de l'affliction est representé comme réel ou comme supposé. Meum factum probari abs te gaudeo vehementerque lætor Quod spiratis, quod vocero mittitis, quod formas hominum habetis indignantur Velus illud Catonis admodum scitum est, qui mirari se ajebat, quod non rideret haruspex, haruspicem quum vidisset. 396. On emploie quod lorsque la phrase subordonnée énonce un fait et qu'elle explique la proposition principale en se rapportant en même temps à un pronom démonstratif comme hoc, illud, istud, id à moins que ce pronom ne s'ajoute par pléonasme à un des verbes qui régissent ut ou l'accusatif avec l'infinitif ; par exemple Hoc te oro, ut mihi hunc librum des. Voilà pourquoi cette règle n'est sûre que quand les pronoms démonstratifs précèdent au génitif, au datif, ou à l'ablatif ou quand ils dépendent d'une préposition. Mihi quidem videntur hommes hac re maxime bestiis præstare, quod loqui possunt Socrates apud Platonem hoc Periclem cæteris præstitisse oratoribus dicit, quod as Anaxagoræ fuerit auditor.
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Ën piemontèis |