410. Nous examinerons maintenant les cas dans lesquels ou fait usage du gérondif et du participe futur passif : le génitif du gérondif se met après plusieurs substantifs et après les adjectifs que nous avons appelés relatifs. Les substantifs qui se construisent avec le génitif du gérondif sont entre autres : ars, consilium, consuetudo, causa, cupiditas, facultas, occasio, potestas, spes, studium, voluntas. Ajoutez-y les ablatifs causa et gratis ; par exemple discendi causa, pour apprendre, quidam canes venandi gratia comparantur etc., pour la chasse. Beate vivendi cupiditate incensi omnes sumus Parsimonia est scientia vitandi sumptus supervacaneos, aut ars re familiari moderate utendi Epaminondas studiosus erat audiendi. Si le verbe régit l'accusatif, on préfère ordinairement la construction passive du participe futur : Quis ignorat Gallon osque ad hanc diem retinere illam immanem ac barbaram consuetudinem hominum immolandorum Imita sunt (a Catilina ejusque sociis) consilia urbis delendæ, civium trucidandorum, nominis Romani exstinguendi Timotheus rei militaris (belli gerendi) fuit peritus, neque minus civitatis regendæ. 411. Le datif du gérondif se met après les adjectifs qui régissent ce cas, surtout après utilis, inutilis, noxius, par, aptus et idoneus et après plusieurs substantifs et quelques verbes pour indiquer le but ou la vue, quoiqu'il soit aussi permis d'employer dans le même sens l'accusatif précédé de la préposition ad. Les expressions après lesquelles on trouve le plus souvent le datif du gérondif sont : studere, intentum esse, tempus impendere, consumere ou insumere, operam dare, sufficere, satis esse, deesse et esse dans le sens de servir de quelque chose, être en état. On emploie le participe futur passif, comme nous avons dit plus haut, si le verbe régit l'accusatif. Aqua nitrosa utilis est bibendo Brutus quum studere revocandis in urbem regibus liberos suos comperisset, secūri eos percussit Oppidani pro se quisque, quæ diutĭnæ obsidioni tolerandæ erant, ex agris convexerunt.
|
Ën piemontèis |