Quant à la troisième conjugaison il faut donner quelques règles particulières à cet égard : 1) Quand il y a une voyelle devant la terminaison –ĕre de l'infinitif, on ajoute -i et -tum au radical du verbe ; par exemple acu-ere, acu-i, acu-tum 2) Quand la terminaison du présent ou de l'infinitif est précédée d'une consonne, il faut ajouter -si au radical du verbe pour former le parfait ; par exemple carp-o, carp,-si. Cependant il faut remarquer que la lettre s se combine avec les consonnes c, g, h, qu et devient x ; par exemple duc-o, duxi ; trah-o, traxi ; reg-o, rexi ; coqu-o, coxi. Quand la lettre finale du radical est b, elle est changée en p ; par exemple scrib-o, scrip-si. Quand c'est d, il faut que ou bien d ou bien s cède ; par exemple claud-o, clau-si ; defen-do, defend-i. Au supin on ajoute -tum au radical du verbe; mais b se change en p et g, h, qu en c devant cette terminaison, enfin les verbes en -do rejettent la consonne d et font leur supin en –sum ; par exemple carp-o, carp,-tum ; scrib-o, scrip-tum ; reg-o, rec-tum ; trah-o, trac-tum ; coqu-o, coc-tum ; claud-o, clau-sum. Il y a cependant un très grand nombre d'exceptions exceptions de ces règles. 95. Le tableau suivant indique la manière dont on dérive des quatre formes fondamentales toutes les autres formes du verbe.
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Ën piemontèis |