Augustus dominum se appellari ne a liberis quidem aut nepotibus suis passus est. b) Les verbes résoudre, se proposer, s'efforcer sont suivis de ut ou de ne, si la phrase subordonnée a un sujet différent de celui de la proposition principale, mais si le sujet reste le même, on préfère l'infinitif, quoique la particule puisse aussi avoir lieu. Tels sont les mots : statuo, constituo, decerno, tento, paro, meditor, curo, nitor, contendo. Ajoutez-y les locutions : consilium capio, in animum induco ou anima induco. On dit donc également statui, (constitui) domi manere et constitui ut domi manerem, mais seulement constitui ut filius meus tecum habitaret. Mais après les expressions eram do, hoc (id, illud) ago, nihil antiquius habeo quam et après video dans la signification de tendre à quelque chose, avoir pour but on ne peut employer que là conjonction ut : Qui sapientes appellari volunt, inducant animum, divitias, honores, opes contemnere, eaque, quæ his contraria sunt, pro nihilo ducere Debes explicare omnia vitia filii, quibus parens incensus potuerit animum inducere, ut naturam ipsam vinceret, ut amorem illum penitus insitum ejiceret ex anima, ut denique patres esse sexe oblivisceretur Omne animal se ipsum diligit, ac simul ut ortum est id agit, ut se conservet Videndum est igitur, ut ea liberalitate utamur, quæ prosit amicis, noceat nemini. On ne dit pas operam mihi do, mais seulement operam do. Dans les expressions id agere, hoc agere, illud agere les pronoms id, hoc, illud appartiennent essentiellement au verbe qui ne peut avoir cette acception que justement par cet adjonction. c) Les verbes prier, exhorter, conseiller, pousser, encourager, ordonner (rogo, oro, peto, moneo, admoneo, commoneo, hortor avec leurs composés, suadeo, persuadeo, expello, excito, incito, impero etc.) prennent les particules ut ne dans les deux cas, c'est-à-dire, non seulement quand le sujet est le même pour les deux membres de la proposition, mais aussi quand la phrase subordonnée a un autre sujet que lui qu'on trouve dans la proposition principale. L'infinitif ne peut avoir lieu que par exception. Enfin l'accusatif avec l'infinitif n'est admissible pour quelques uns de ces verbes que lorsqu'ils changent de signification. Il faut surtout remarquer, que les verbes moneo, admoneo et persuadeo sont suivis de l'accusatif avec l'infinitif, si la phrase dépendante est l'objet réel de ces verbes, tandis que ut s'emploie s'il s'agit d'une action à venir. Voilà pourquoi même les verbes qui signifient dire et annoncer, tels que dico, nuntio, scribo exigent la conjonction ut, quand on indique le but que l'on a en parlant :
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Ën piemontèis |