Cujusvis hominis est errare, nullius nisi insipientis in errore perseverare Sapientis judicis est, semper non quid ipse velit, sed quid lex et religio cogat, cogitare Bello Gallico præter Capitolium omnia hostium erant. 311. Avec les verbes impersonnels interest et refert, la personne ou la chose à laquelle il importe, se met au génitif, si elle est énoncée par un substantif. Mais si la personne est exprimée par un pronom personnel, ce pronom se traduit en latin par les pronoms possessifs mea, tua, sua, nostra, vestra. La chose qui importe ne s'exprime jamais par un substantif, mais par l'accusatif avec l'infinitif, par ut ou par ne, enfin par des particules interrogatives : Multum mea interest, ut diligens sis, te esse diligentent, ou (utrum) diligens sis necne Ostendam quantum salutis communis intersit, duos counsules in republica esse Semper Milo, quantum interesset P. Clodii, se perire, cogitabat Cæsar dicere solebet, non tam sua, quam reipublicæ interesse, uti salvus esset Quid refert, utrum voluerim fieri, an factum gaudeam. C'est par des adverbes, par le neutre des adjectifs ou par le génitif de ces mêmes adjectifs, qu'on exprime combien on met d'intérèt à une chose, on emploie alors : magis, magnopere, vehementer, parum, minime, tam, tantopere, unullum, plus, plurimum, permultum, infinitum, mirum quantum, minus, nihil, aliquid, quiddam, tantum, quantum, tanti, quanti, magni, permagni, parvi. Chapitre VI L'ablatif 312. L'ablatif est propre à la langue latine, et ne se retrouve pas dans les autres langues qui ont réellement des cas. Il donne à la phrase de l'élégance et de la concision, tandis que les autres cas expriment un rapport nécessaire des noms entre eux. 313. L'ablatif accompagne les verbes passifs pour exprimer la chose agissante qui, dans la construction active, se met au nominatif, ainsi sol mundum illustrat, devient au passif sole mundus illustratur, Fecunditas arborum me delectat, s'exprime au passif par fecunditate arborum delector.
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Ën piemontèis |